Gérer un McDonald’s, ce n’est pas seulement faire en sorte que tout fonctionne correctement. Il s’agit aussi de diriger une équipe, de servir les clients avec le sourire et de s’assurer que tout se passe bien. Mais soyons honnêtes : gérer des personnes peut être compliqué. J’ai appris qu’éviter certaines erreurs peut faire toute la différence entre être un bon manager et un excellent manager.

Voici donc six erreurs que je m’efforce d’éviter pour garder mon équipe heureuse, motivée et performante.

1. Une mauvaise communication

Croyez-moi, si votre équipe ne sait pas ce qui se passe, vous allez droit au désordre. Qu’il s’agisse d’expliquer un nouveau sandwich au menu, d’attribuer les horaires ou de donner les consignes du jour, c’est à moi de m’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde.

J’ai constaté que lorsque la communication fait défaut, des erreurs se produisent, le service ralentit et tout le monde finit par être frustré. C’est pourquoi je fais en sorte d’être clair et de vérifier que mon équipe sait exactement ce qu’elle doit faire.

Ce que je fais :
Je reste simple, je donne des instructions claires et je demande toujours si quelqu’un a des questions. Cela permet d’éviter la confusion dès le départ.

2. Le manque de reconnaissance

On sait tous combien cela peut être éprouvant pendant un rush. Mais j’ai réalisé qu’il est crucial de reconnaître le travail acharné, même lorsque les choses sont mouvementées. Les gens veulent se sentir appréciés, c’est aussi simple que ça.

Je ne me contente pas d’attendre les grandes occasions pour dire « bon travail ». Que ce soit après un déjeuner chargé ou pour avoir maintenu la propreté, je prends le temps de remercier mon équipe quand elle a bien travaillé.

Ce que je fais :
Je célèbre les petites victoires. Un simple « merci » ou « bon travail aujourd’hui » fait une énorme différence pour maintenir la motivation de l’équipe.

3. Le favoritisme

Soyons francs : on a tous des affinités avec certaines personnes plus qu’avec d’autres. Mais montrer du favoritisme ? C’est le moyen le plus rapide de briser l’esprit d’équipe. Si certaines personnes obtiennent toujours les meilleurs horaires ou plus de reconnaissance, les autres le remarquent — et croyez-moi, cela ne leur plaît pas.

L’équité est essentielle. Je m’assure que tout le monde a les mêmes chances en termes d’horaires, de tâches et de reconnaissance. Cela préserve l’harmonie et montre que je valorise la contribution de chacun de manière égale.

Ce que je fais :
Je fais tourner les horaires et les responsabilités afin que personne ne se sente lésé.

4. Ignorer les retours d’information

Ce n’est pas parce que je suis le manager que je sais tout. Mon équipe est en première ligne et voit des choses que je peux manquer. Ignorer leurs retours d’information n’est pas seulement mauvais pour le moral — c’est mauvais pour les affaires.

J’ai donc pris l’habitude d’écouter les suggestions, préoccupations et idées de mon équipe. Même si je ne peux pas tout mettre en œuvre, montrer que j’écoute fait déjà une grande différence.

Ce que je fais :
J’organise des réunions régulières avec mon équipe et je demande toujours leur avis. J’ai aussi mis en place une boîte à suggestions pour qu’ils puissent partager leurs idées en toute confidentialité.

5. Ne pas montrer l’exemple

Voici la vérité : si je ne donne pas l’exemple, pourquoi mon équipe le ferait-elle ? J’ai appris que mon comportement donne le ton à toute l’équipe. Si je suis en retard, négligent ou si j’ai une mauvaise attitude, ils feront de même. Mais si je travaille dur, reste positif et fais les choses correctement, ils suivront mon exemple.

Ce que je fais :
Je m’assure d’être le type d’employé que j’aimerais manager. Je dirige avec énergie, positivité et un bon sens du travail — et j’ai remarqué que mon équipe me suit.

6. Être distant ou inapprochable

Une des plus grandes leçons que j’ai apprises, c’est que si votre équipe ne se sent pas à l’aise de venir vous parler, vous risquez de passer à côté d’informations importantes. Que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles, je veux que mon équipe se sente à l’aise de me faire part de ses préoccupations.

Si je suis distant ou que je donne l’impression de ne pas m’intéresser, ils garderont leurs problèmes pour eux, et c’est là que les problèmes s’accumulent.

Ce que je fais :
Je maintiens une politique de porte ouverte et je prends régulièrement des nouvelles de mon équipe, même si ce n’est qu’une courte conversation. Il est important qu’ils sachent que je suis là pour eux.

En résumé

Gérer une équipe chez McDonald’s n’est pas facile, mais éviter ces erreurs courantes fait une énorme différence. Tout est question de communication claire, de reconnaissance du travail accompli, d’équité, d’ouverture aux retours d’information, de donner l’exemple et d’être accessible.

En gardant ces points en tête, j’ai construit une équipe plus forte et plus heureuse qui travaille ensemble pour atteindre nos objectifs. Et croyez-moi, quand votre équipe est motivée et impliquée, tout le reste se met en place naturellement.